ayşe erkmen dagmar heppner anna kolodziejska delphine reist kilian rüthemann
30 mai _ 12 septembre 2009 vernissage vendredi 29 mai 2009 dès 18h30
12 rue de genève _ 74100 annemasse tél. + 33 (0)4 50 38 84 61 _ fax. + 33 (0)4 50 87 28 92 communication info@villaduparc.com http://www.villaduparc.com ouvert du mardi au samedi de 14h à 18h30 et sur rendez-vous fermé les dimanche, lundi et jours fériés _ entrée libre propos
une forme de non-exposition
Il y avait déjà l’art minimal, l’art conceptuel, l’arte povera, la mort de l’art, etc. Quoi d’autre ? Quoi de plus ? What Else ? L’art contemporain ? Peut-être. Tout dépend du sens que chacun souhaite attribuer à cette association des mots « art » et « contemporain ».
Sachant que les racines du présent, les codes et récits qui composent notre actualité font aujourd’hui l’objet de quantité de réappropriations, réévaluations et retraitements, l’exposition What Else ? réunit cinq artistes animés par une égale volonté de « désacraliser » et l’objet d’art et l’objet de l’art. Sachant que la tendance est aujourd’hui à la sobriété, à la simplicité, au dépouillement, au minimal, l’exposition What Else ? se propose d’explorer une fois de plus l’idée du Less is More, d’interroger l’actualité des modes de production et de monstration de cette idée jusqu’à l’esquisse d’une forme de non-exposition, jusqu’à pousser le visiteur à douter de ses critères et de ses repères esthétiques et à se poser des questions telles que : où est l’exposition ? où sont les œuvres ? comment savoir si c’est de l’art ou pas ? de quel présent, de quel récit, de quelles histoires de l’art ces oeuvres et leurs auteurs sont-ils contemporains ?
Avec un art feeling plutôt sous-culturel, plus punk que glamour, les artistes invités répondent à ces questions de manière singulière. Les stores Ayşe Erkmen, les foulards de Dagmar Heppner et le tableau noir d’Anna Kolodziejska se présentent ainsi comme de nouveaux épisodes dans la série des monochromes dont Malévitch demeure le super-héros. Le titre Nymphéas attribué aux sièges derviches de Delphine Reist fait référence évidemment à la peinture homonyme de Monet. Quant à la vitrine Pleine empruntée par Kilian Rüthemann au Kunstmuseum de Bâle, elle nous renvoie à celle qui se trouvait dans la galerie Iris Clert lorsqu’Yves Klein signa l’exposition dite Le Vide (1958), avant que son ami Arman lui envoie la réplique, toujours chez Iris Clert, avec une exposition cette fois intitulée Le Plein (1959).
Au-delà de l’attention particulière qu’ils portent aux spécificités esthétiques, sociales et/ou architecturales de l’espace d’exposition, qu’ils modifient de manière radicale mais non spectaculaire, les artistes invités ont en commun une prédilection certaine pour des matériaux et objets ordinaires, banals, usuels : rubans, foulards, tapis, sièges, stores, vitrine, ventilateur, parpaing, néon... Prenant à contre-pied la logique de production d’œuvres durables, l’exposition What Else ? propose des pièces plutôt anodines, plus précaires que povera : colonnes enrubannées et stores vénitiens pour Ayse Erkmen ; fissures murales pour Kilian Rüthemann ; équerre blanche sur fond blanc pour Anna Kolodziejska ; néons s’abattant comme la foudre jusqu’à ce que l’image vidéo signée Delphine Reist disparaisse faute de lumière ; fausses cloisons galbées par Dagmar Heppner, histoire de casser le côté (white) cube du centre d’art.
_ parc montessuit
dagmar heppner Sans titre, installation, production Villa du Parc, 2009
Dagmar Heppner investit le parc Montessuit avec quatre sculptures minimales et mobiles, quatre coins de murs en parpaings bruts montés sur roulettes, moitié skate-board moitié paravent punk. Le parc Montessuit étant tout sauf « nature », plutôt dé-naturé, fait main, l’artiste amplifie ici son caractère manufacturé. Mais il y a aussi quelque chose d’absurde dans l’idée de faire d’un mur un concept mobile. Même si vingt ans après la chute du mur de Berlin, d’autres murs séparent aujourd’hui encore d’autres peuples, d’autres cultures, Mexique et USA, Palestine et Israël… Il y a tant de murs, comme disait Joseph Beuys.
_ véranda christophe cuzin légers décalages
ayşe erkmen Typed Word, texte mural, production Villa du Parc, 2009 Lazy Dog, installation, production Villa du Parc, 2009
Toujours entre deux villes, Ayşe Erkmen expérimente les notions d’espaces, de migrations, de frontières et de limites : peut-on faire ce que l’on veut dans l’espace que l’on s’est approprié ? l’art est-il légitime hors des frontières des institutions culturelles ? Ses œuvres sont souvent de petites productions dans de grands espaces ou de grandes productions dans de petits espaces. Erkmen produit ses œuvres là où on ne les attend pas. Elle brouille volontairement les limites existant entre art et vie quotidienne, projetant le spectateur dans une expérience inhabituelle de l’art, poussant ce dernier à s’interroger sur ce qui, dans son travail, constitue réellement l’œuvre. Son œuvre souvent se cache et/ou se fond dans le lieu d’exposition même. Il faut ici chercher l’oeuvre, ce qui fait œuvre, s’attacher à l’insignifiant, au détail, à des choses auxquelles on accorde peu d’intérêt en général.
Les objets qu’utilise Ayse Erkmen – ici, sur mur blanc ou ruban gris, des signes typographiques jusque-là uniquement destinés à ponctuer font office de lettres issues d’une étrange police de caractères… – sont ainsi souvent détournés de leurs modes d’emploi usuel, réaffectés dans des contextes totalement différents de ceux auxquels ils appartiennent habituellement. « Lorsque mes œuvres me surprennent, avoue Ayse Erkmen, je trouve ça fascinant ». L’énoncé apparemment énigmatique proposé par Ayse Erkmen – quick brown fox jumps over the lazy dog – est en fait un texte devenu standard couramment utilisé par les typographes anglo-saxons, notamment pour l’édition de catalogues de polices de caractères, pour visualiser toutes les lettres de l’alphabet quelle que soit la police choisie ; car il y a dans ce texte toutes les lettres de l’alphabet…
_ plateau robert morris _ projet continu modifié chaque jour
kilian rüthemann Pleine, installation, vitrine et mousse (82 x 205 x 205 cm), production Villa du Parc, 2009 The line, the line, incisions murales, production Villa du Parc, 2009
Kilian Rüthemann présente sur le Plateau Robert Morris une vitrine d’exposition qu’il a empruntée au Musée d’art et d’Histoire de Bâle. Une vitrine vide remplie d’une masse de mousse blanche ultra compacte. Référence à Arman dont l’exposition Le Plein inaugurée le 23 octobre 1960 à la Galerie Iris Clert à Paris répondait pleinement à celle pompeusement intitulée La spécialisation de la sensibilité à l’état matière première en sensibilité picturale stabilisée, mais rapidement dite Le Vide, signée Yves Klein dans la même galerie en avril 1958. Cette pièce de Rüthemann fonctionne comme une mise en abyme du white cube en tant que lieu d’exposition. De la même façon que les vitrines de musées présentent les œuvres au public tout en les protégeant, le white cube est ici (re)présenté par une vitrine. Le contenant devient donc œuvre d’art à part entière, désacralisant ainsi le statut que l’on pensait inatteignable des œuvres d’art en général.
Outre Pleine, Rütheman propose une œuvre encore plus dérisoire, qui n’est pas sans rappeler le geste radical de Lucio Fontana ouvrant sa toile d’un coup de couteau. Sauf que The line, the line se présente comme la double cicatrice d’une incision oblique réalisée à même les murs du Plateau Robert Morris. En s’attaquant frontalement à l’enveloppe intérieure du white cube, Rüthemann réinterroge tout à la fois notre perception de l’espace et le devenir de l’homme perspectif dans un espace-temps contemporain plus No Future que Renaissance.
_ chambre philippe dubois _ une forme qui pense les images
delphine reist Averse, vidéo, 3’, 2008
Depuis une dizaine d’années, les interventions de Delphine Reist se déroulent presque toujours dans des contextes vides ou vacants : parkings péri-urbains, terrains vagues, friches industrielles… Ainsi, l’action de la vidéo Averse a été réalisée et filmée dans une grande salle genre réfectoire d’entreprise désaffecté. Dans ce décor mort, sans meubles ni machines, sans emploi ni traces de vie, tous les néons accrochés au plafond sont restés allumés. Le visiteur pourra y reconnaître les lumières sinon les Lumières d’une modernité en voie d’extinction. Un à un, en effet, lesdits néons s’abattent comme la foudre sur le sol. Et quand le dernier néon implose, lorsque l’image disparaît dans l’obscurité, le film Averse est terminé.
_ passage john cage _ le réel n’est pas un objet, c’est un processus
dagmar heppner Hello !, installation, 2007
Dagmar Heppner met le plus souvent le spectateur en présence d’espaces clos et intimes, parfois agrémentés d’objets du quotidien. Sous ses airs de décoration d’intérieur, sa démarche ne semble rien d’autre ou de plus que ce que nous connaissons déjà : le quotidien, l’habitude. Ne partageons-nous pas tous, au quotidien, les mêmes espaces, les mêmes objets. Qu’est ce qui fait que la banale étagère que nous sommes tous susceptibles d’avoir chez nous, devient, sous l’impulsion de l’artiste, une œuvre ? L’artiste joue avec les significations des objets, allant même jusqu’à rendre banale le statut de l’oeuvre. De même, Dagmar Heppner choisit souvent de montrer l’envers du décor, plutôt que la réalisation elle-même. Loin d’être simpliste, sa démarche montre comment les objets peuvent prendre du sens dès lors qu’on les articule les uns avec les autres et qu’on les dispose dans l’espace. Ainsi, les objets mis en scène par l’artiste font tout à la fois référence à son vécu personnel, mais aussi à l’histoire collective, en tant qu’objets du quotidien. Ainsi au rez-de-chaussée, deux morceaux de tissu monochromes, disposés au mur à l’aide d’un simple crochet, rappellent tout autant la forme d’un vêtement que celle d’une peinture monochrome flapi.
anna kolodziejska Ohne Titel (Weisser Winkel), équerre blanche et mine de plomb (20 x 127 x 13 cm), 2008 Sans titre (pied de portant blanc), 2008
L’artiste a choisi de montrer ce que l’on ne regarde finalement jamais : le support du soutenu, l’une des équerres soutenant d’habitude n’importe quelle étagère, une équerre célibataire, une équerre blanche sur fond blanc qui renvoie forcément l’amateur éclairé à plusieurs épisodes célèbres de l’histoire du monochrome, une forme façon Magritte de ceci n’est pas une étagère. Si l’on voit bien une équerre, on pense à néanmoins à autre chose, en l’occurrence à l’étagère. Une étagère qui a perdu son rôle de support et qui dès lors est dépourvue de sens et d’utilité. Anna Kolodziejska réussit le tour de passe de faire de la chose étagère une oeuvre en soi inexistante. Même scénario pour le pied de portant blanc sur roulettes : il lui manque l’essentiel, la prothèse supérieure qui seule peut lui offrir sa vocation, sa raison d’être. Et nous sommes comme médusés devant une sorte de métonymie de l’objet, ce pilier de l’existence sans qui rien ne pourrait fonctionner.
delphine reist
Nymphéas, chaises de bureau et moteurs giratoires, installation, production Villa du Parc, 2009
Autant les Nymphéas peints par Monet sont devenus synonymes de calme plat et de temps suspendu, autant ceux installés par Delphine Reist à la Villa du Parc, ces sièges de bureau hier encore synonymes d’emploi, ces sièges qui tournent lentement et indéfiniment en rond pour dire leur devenir inutile, ces sièges vacants comme mis au rencart au bout du Passage John Cage, tendent à confirmer le diagnostic du philosophe André Gorz sur la fin de la « société de travail » : « Il faut ne rien attendre des traitements symptomatiques de la crise, car il n’y a plus de crise : un nouveau système s’est mis en place qui abolit massivement le travail. Il restaure les pires formes de domination, d’asservissement, d’exploitation en contraignant tous à se battre contre tous pour obtenir ce travail qu’il abolit (…) Il faut oser vouloir l’Exode de la société de travail : elle n’existe plus et ne reviendra pas. Il faut vouloir la mort de cette société qui agonise afin qu’une autre puisse naître sur ses décombres. »
_ plateau samuel beckett _ elles ont du bon aussi, les petites perplexités
dagmar heppner Sans titre, installation, production Villa du Parc, 2009
Invitée à participer à l’exposition What Else ?, la jeune artiste allemande Dagmar Heppner s’est interrogée rapidement sur le choix d’appeler l’espace du premier étage Plateau Samuel Beckett et sur le souci de mettre en exergue une réflexion de l’auteur de Molloy : « elles ont du bon aussi les petites perplexités ». Après quoi, Dagmar Heppner a réalisé spécifiquement pour le plateau Beckett une installation comportant deux faux murs aux formes arrondies, directement inspirés du vrai mur arrondi qui surplombe la cage d’escalier dudit plateau. S’ils ne modifient pas le mode de circulation habituel sur ce plateau, ces deux murs en bouleversent cependant la perception physique. Les petites formes - étranges masques de céramique oscillant entre abstraction et figuration - accrochées çà et là sur les vrais murs sont directement inspirés du film Film de Beckett (1965), dont Buster Keaton était l’interprète. Un film sans commencement ni fin, comme en boucle, qui accordait le bénéfice du doute à ces petits riens auxquels nous ne prêtons pas grande attention parce que nous les jugeons trop insignifiants.
anna kolodziejska Sans titre (couverture), 2003 Tafel / Tableau, 2006 Sans titre (tapis), 2005 Sans titre (ventilateur), 2003
Anna Kolodziejska aime investir des maisons d’habitation devenues des espaces d’exposition, des lieux d’art. Comme la Villa Merkel / Bahnwärterhaus de Esslingen, près de Stuttgart (2007-2008, Allemagne), à laquelle elle a redonné une âme en investissant les pièces de manière ultra minimale. A la Villa du Parc, ex-tribunal de simple police, elle a imprimé sa marque sur le Plateau Beckett. La démarche de cette jeune artiste polonaise se reconnaît à sa propension à faire basculer des objets trouvés et/ou issus du quotidien – chaise, tapis, torchon, balai, couverture, miroir…) du côté de l’art, à augmenter leur fonction d’usage d’une charge artistique ou poétique. Portant une attention particulière ici aux qualités formelles des simples choses, là à leur potentiel d’absurdité, Anna Kolodziejska propose une vision minimaliste teintée de surréalisme. Pour What Else ?, elle a choisi de faire dialoguer une série d’objets simples avec les stores-monochromes de Ayşe Erkmen. Ainsi une couverture en laine grise, de celles que l’on trouve chez les déménageurs, à l’hôpital ou à la caserne, simplement pliée et posée au sol, peut devenir une sculpture « molle » ; un tapis dont il ne reste plus que la lisière rectangulaire peut faire penser à un cadre sans œuvre ; un petit ventilateur de bureau maintenant une feuille noire de format A4 contre le mur peut faire référence au carré noir sur fond blanc de Malévitch ; un tableau noir scolaire et rectangulaire sur lequel l’artiste avait écrit à la craie « Anna Kolodziesjka, 2006 », juste avant de l’effacer avec une éponge, peut rappeler le Magritte qui aimait jouer avec les mots dans ses tableaux. On reconnaîtra ici des citations discrètes, « faibles », des allusions décomplexées et anti-glamour au minimalisme et à l’art conceptuel. Défonctionnalisation et réinterprétation dans le contexte de l’art sont des mots qui conviennent pour décrire la démarche de Kolodziejska dont l’extrême simplicité des pièces est inversement proportionnelle à l’étonnement qu’elles suscitent.
ayşe erkmen Colours, installation, production Villa du Parc, 2009
Depuis près de 30 ans, Ayşe Erkmen reste fidèle à une approche de l’art qui place le spectateur à l’intérieur d’une situation plutôt que devant une « œuvre ». En interrogeant les spécificités historiques, architecturales, sociales, psychologiques, économiques visibles ou invisibles des espaces d’exposition où elle intervient, Erkmen s’inscrit dans la tradition de l’art dit site specific, tradition qui fait du lieu un élément à part entière de la sculpture. Une fois l’exposition achevée, les œuvres sont démontées d’où leur statut résolument éphémère à l’inverse d’une tradition de la sculpture tout entière vouée aux monuments et au monumental (catégorie classique de la sculpture). Ayşe Erkmen aime explorer le potentiel intrinsèque des espaces ; même les plus élémentaires : murs, sols, plafonds, portes, façades, toits, éclairages plafonniers, ascenseurs, fenêtres… Si l’élégante austérité de ses interventions produit un effet assumé de distance, elle n’en propose pas moins de nouvelles perspectives. Ayşe Erkmen n’a-t-elle pas toujours pensé que la distance permettait au potentiel de toute chose de mieux se révéler ? Ainsi, dans la plus grande des pièces du Plateau Beckett, elle a choisi de couvrir l’encadrement des 5 fenêtres de stores vénitiens de couleurs vives (rouge, or, bleu, jaune, mauve). Clin d’œil post-féministe à la tradition occidentale du monochrome, Colours interroge, dans un jeu de tension apaisée, le rapport entre espace intérieur et espace extérieur, espace privé et espace public.
_ biographies
ayşe erkmen Née en 1949 à Istanbul (Turquie), vit et travaille à Istanbul et Berlin (Allemagne)
expositions personnelles 2009 Ayşe Erkmen - "http://www.artfacts.net/index.php/pageType/instInfo/inst/494/lang/4" Kunstverein Freiburg im Marienbad, Fribourg, Suisse. 2008 Weggefährten - Hamburger Bahnhof, Museum für Gegenwart, Berlin, Allemagne. 2007 Ayşe Erkmen - Galerie Barbara Weiss, Berlin, Allemagne. 2005 Under the Roof - Ikon Gallery, Birmingham, Angleterre. 2004 Ayşe Erkmen - Schirn Kunsthalle, Francfort, Allemagne. 2003 Kuckuck - Kunstmuseum St. Gallen, St. Gallen, Suisse. 2002 Ayşe Erkmen - Wiener Secession, Vienne, Autriche. 1999 Batman and others and other Auto Shapes - Galerie Mueller-Roth, Stuttgart, Allemagne expositions collectives 2009 What Else ? - "http://www.artfacts.net/index.php/pageType/instInfo/inst/8520/lang/4" Villa du Parc Centre d'Art Contemporain, Annemasse, France. 2008 Who killed the painting? - Neues Museum, Nuremberg, Allemagne. Translocalmotion, 7th Shanghai Biennale - Shanghai, Chine. Ladies Only - Kunstmuseum St. Gallen, St. Gallen, Suisse. Tales of time and space, Folkstone Triennial - Folkestone, Angleterre. 2007 Time Past, Time Present - Istanbul Museum of Modern Art, Istanbul, Turquie.
2006 Collection'05 - FRAC Rhône- Alpes, Institut d`art contemporain, Villeurbanne, France.
2005 Projekt Migartion - Kölnischer Kunstverein, Cologne, Allemagne. Kunstraum Deutschland - National Museum of Contemporary Art, Bucarest, Roumanie.
2003 Discussing sculpture - Galerie Martin Janda, Raum Aktueller Kunst, Vienne, Autriche. 2000 La Biennale de Montréal - Montréal, Canada.
dagmar heppner Née en 1977 à Hambourg (Allemagne), vit et travaille à Bâle (Suisse)
expositions personnelles 2008 Opposites and Counterparts - Galerie Eva Winkeler, Francfort, Allemagne 2005 Ni fleurs, ni couronnes - Kunsthaus Baselland, Bâle, Suisse expositions collectives 2009 Lapses - Fri Art, Fribourg, Suisse What Else? - Villa du Parc Centre d’art contemporain, Annemasse, France 2008 You Just Keep Me Hanging On - Galerie Sommer & Kohl, Berlin, Allemagne 2007 Swiss Art Awards - Messe, Bâle, Suisse Poor Thing - Kunsthalle, Bâle, Suisse 2003 Work which could be mine - Galerie Barbara Holstein, Paris, France 2004 Facts are stupid things - Staubkohler Galerie, Zürich, Suisse
anna koloziejska Née en 1976 à Saybusch (Pologne), vit et travaille à Karlsruhe (Allemagne).
expositions personnelles 2009 Art Statemtents, Art Basel 40, Suisse. 2008 Galerie Bernd Kugler, Innsbruck, Autriche. expositions collectives 2009 What Else ? - Villa du Parc, Centre d'art contemporain, Annemasse, France. 2008 Variationen über das schwarze Quadrat – Kunstverein, Pforzheim, Allemagne. 2007 Niveaualarm - Kunstraum Innsbruck, Autriche.
Finish - Kunstraum im Autohaus Zshernitz, Karlsruhe, Allemagne. 2006 KN‘-YAN - Galerie Christine Mayer, Munich, Allemagne.
S/W Projektraum Bellstreet, Vienna, Autriche.
delphine reist Née en 1970, vit et travaille à Genève (Suisse)
expositions personnelles 2008 Rayon Frais, parking de l’université F. Rabelais et école des beaux arts, Tours. 2007 La salle de bain, Lyon, France. 2006 Rocaille - Dépôt Art Contemporain, Sion, Suisse. Vidange - Bellevue Entrepôts, Maison suspendue, Saint-Étienne, France. expositions collectives 2009 What Else ? – Villa du Parc Centre d’art contemporain, Annemasse, France 2008 Espace Blank, Paris, France. Printemps de Septembre, Hôtel Dieu et Espace Ecureuil, Toulouse, France. Biennale de Gyumrie, Arménie. The Freak Show - Musée de la Monnaie, Paris, France. Short Circuit, Galerie Kamchatka, Paris, France. Bex & Arts, triennale d’art contemporain, Bex, Suisse. Manoeuvres 1/3, Collège Sismondi, Genève, Suisse. 2007 La crise du logement, Galerie Fiat, Paris, France. L’eau et les rêves, Galerie Kamchatka, Paris, France. 2006 Les dessous chics - Galerie Arkos, Clermont-Ferrand, France. Kit O’Part - La salle de bain, CAN, Neuchâtel, Suisse. Vin, galerie N&M, Berlin, Allemagne.
kilian rüthemann Né en 1979 à St. Gallen (Suisse), vit et travaille à Bâle (Suisse)
expositions personnelles 2008 Aussenportal - Binz39 Foundation, Zurich, Suisse For a Blank Implies Space - Berlin, Allemagne 2007 Flatland - Kunsthaus Baselland, Muttenz, Suisse The Object - Platfon, Basel, Suisse expositions collectives 2009 What else? - Villa du Parc Centre d’art contemporain, Annemasse, France 2008 Swiss Art Awards - Messe, Bâle, Suisse 5 Berlin Biennial for conteporary Art – Berlin, Allemagne 2007 Topfloor - Platform Garanti, Contemporary Art Center, Istanbul, Turquie Fireflies - Nicolas Krupp Gallery, Bâle, Suisse Swiss Art Awards - Messe, Bâle, Suisse Poor Thing - Kunsthalle, Bâle, Suisse 2006 Regionale 7 - Kunsthalle Bâle, Suisse
_ visites commentées
tout public 23 juin à 18h30, 10 juillet à 12h et 25 août à 18h30
enseignants du 1er degré et animateurs socio- culturels 2 juin à 18h
enseignants du 2nd degré 4 juin à 18h
_ côté parc
réouverture du parc rénové vendredi 12 juin 2009 à 17h
Dans le cadre des festivités organisées pour la réouverture du Parc Montessuit, la Villa du Parc invite quatre artistes du département ALPes (Art, Lieu, Paysage, espace sonore) de la Haute Ecole d’Art et de Design de Genève. A partir du 12 juin prochain, le parc rénové sera ponctué de leurs interventions éphémères et poétiques. Ainsi, l’installation sonore conçue par Ben Tibbetts redonnera vie au kiosque Marius David, tandis que l’étrange météorite suintante de Sarah Lis réveillera la mémoire de l’ancien bassin du parc. De la pelouse surgiront de drôles de reliefs naturels, sculpture subtilement infiltrée dans le paysage par Aurélie Menaldo. L’inattendu orchestrera les « rencontres pour rien » organisées par Sabrina Harri. Ces performances et installations in situ seront présentées en résonance avec l’exposition d’été de la Villa du Parc.